Ile du Sud: entre terre et mer

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La Nouvelle-Zélande est un sublime pays avec des paysages sans pareil. Cependant, après 6 mois à parcourir l’Australie sauvage, nous avons été un peu surpris de ne pas retrouver l’Aventure sur les routes du pays des kiwis. Nous qui ne voulions pas « aligner les cartes postales » mais vivre les pays traversés, en Nouvelle-Zélande nous avons dû nous résoudre à la réalité d’un pays sublime mais manquant de « relief » à notre goût.

 

 
Nous débutons notre périple par une touche française dans la péninsule de Banks et le doux village d'Akaroa.
Pourquoi la trace de la France ici? 
Eh le village d'Akaroa a été fondé par des colons français il y a pratiquement deux siècles. Cela aura été l'unique tentative de colonisation de la Nouvelle-Zélande par la France, mais elle a laissé des traces que le temps n'a pas réussi à effacer. 
 
 
 
Nous mettons ensuite le cap vers le mont Cook. Sur la route les lupins sont en fleur partout et les paysages magnifiques nous saisissent déjà!
Sur notre route, nous croisons le magnifique lac Tekapo d'un bleu turquoise irréel. Cela vaut bien que nous nous y arrêtions pour quelques balades afin de l'admirer de plus haut...
 
 
 
 
Apéro avec vue sur le mont Cook au loin que nous approcherons demain.
 
Route vers le mont Cook. Vous nous croyez seuls? Détrompez-vous, le mont Cook étant LA super star de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande, de nombreuses personnes viennent observer ses beautés.
Des bus entiers de chinois arrivent jusqu'à ce joyau... ça nous fait bizarre de croiser ce tourisme de masse.
Nous réalisons que le tourisme asiatique est particulièrement destructeur. Pour eux, peu importe le paysage ou l'instant, rien ne vaut la photo (enfin les 10aines ou plutôt 100aines de photos) prise! Ils ne profitent pas, ils consomment et cela nous agacent particulièrement car cela est en total décalage avec notre vision. On avoue ça gâche un peu la fête...
 
Des paysages de plus en plus subjuguant qui nous rappellent que les films du Seigneur des Anneaux ont été tournés dans ces paysages.
Dans ces paysages sublimes, certains viennent immortaliser leurs plus beaux moments...
Lac du glacier Tasman à proximité du mont Cook.
Vue sur la vallée depuis le glacier de Tasman.
 
Ah... il n'est plus très loin. On te voit même si tu joues à cache-cache derrière les nuages!
Le voilà, le fameux mont Cook...
Encore lui...
 
 
Direction la péninsule d'Otago plus au sud mais après une nuit de camping 100% sauvage (on a failli avoir une amende mais finalement le gars qui nous a vu a été compréhensif...), un café s'impose!
 
Sur la route le long de la côte, quelques rappels de la culture Maori; une première pour nous. Sur l'île du sud, très peu de Maoris subsistent (2%); la majorité étant sur l'île du nord. Ici vous croisez peu voire jamais de faciès océaniques. 
Nous découvrons aussi un autre symbole très important des Maoris: le Paua. Ce coquillage se mange (très cher!) mais est surtout d'une incroyable beauté. Sur les plages de l'île du sud, ils sont partout! Les Maoris, nous le verrons plus tard, les utilisent pour orner les sculptures (les yeux spécifiquement) ou encore faire des bijoux.
Beaucoup de visiteurs sous le charme les collectent et les ramènent avec eux. Nous trouvons que cela n'a que peu d'intérêt alors nous les prenons en photo pour le souvenir mais cela s'arrêtera là...
Les Pauas sont tellement partout et communs que les locaux les utilisent même pour des choses moins glamour... Cela ne nous viendrait pas à l'esprit de "salir" ce si bel objet de la nature mais pour eux c'est juste un coquillage quoi comme nos coquilles saint jacques avec lesquelles nous faisons pareil... comme quoi les perceptions sont différentes.
Arrivée sur Dunedin, ville à l'entrée de la péninsule. Ville étudiante avec un centre octogonal assez agréable mais surtout connue pour Baldwin Street, LA rue  la plus pentue du monde. Officialisée dans le livre Guinness des records, la pente de cette rue s'élève jusqu'à 35% pour une longueur de 350 mètres.
 
 
Direction la péninsule d'Otago avec sur la route des paysages faisant penser à l'Ecosse que nous nous imaginons...
...enfin le bleu turquoise de l'eau en plus!
Nous avons eu du mal à partir...du coup pause déjeuner improvisée sur le bord de la route.
Au bout de la péninsule il est possible d'observer les albatros royaux. Bon vu qu'ils vont trop vite lorsqu'ils volent, vous vous contenterez d'une mouette! lol
Nos amis les pingouins vivent sur la péninsule...
et parfois en nombre apparemment mais ils nous ont boudés, nous ne les avons pas vus!
Reprise de la route vers le sud toujours en longeant la côté est.
Nos journées se rythment par différentes balades que cela soit près de phares, de falaises, de lacs, de cascades. L'eau est partout et sous toutes ces formes dans le sud de l'île du sud.
 
 
 
 
Dédicace à nos amis les moutons que nous avons croisés tout au long de ces routes.
Les apéros se font bien entendu au bord de l'eau...nos sièges de camping serviront de fil rouge pour présenter les différents endroits où nous avons trinqué et graillé.
Une chose que nous avons particulièrement aimé ce sont tous ces petits endroits où nous pouvions acheter des choses en bord de route. Bon cela se limite souvent à des œufs et quelques légumes excepté dans le nord de l'île où les fruits étaient à profusion.
Les +: la confiance! Ici on vous indique le prix et basta; libre à vous de payer...ou non. Impossible en France!
Les -: système impersonnel et sans échange avec le producteur.
Ce système de bord de route sont appréciable mais si vous vous attendez à trouver du terroir en NZ vous faites fausse route. Les marchés n'en sont pas enfin pas comme nous l'entendons en bon français. Ce sont surtout des lieux avec des snacks et autres ventes de produits déjà préparés; pas ou très peu de vente de produits bruts.
Nous qui nous attendions à goûter des fromages de brebis ou des spécialités diverses, c'est raté. Mymy spécifiquement est déçue par ce manque de terroir qui donne un vrai caractère à un pays. 
Achat de miel.
Au-delà du côté rigolo de cette photo; celle-ci illustre le fait que les néo-zélandais donnent toujours de la couleur aux choses ternes. Les abris bus sont quasi-systématiquement colorés tout comme les armoires électriques dans les villes. Comme faire du beau avec du initialement disgracieux. On adore!
Ah et sinon vos remarquerez que l'abri-bus fait dos à la route comme beaucoup. On ne sait pas vraiment pourquoi mais on se doute que c'est pour protéger les personnes du vent et de la pluie qui est monnaie courant ici.
Reprenons la route direction le parc national du Fiordland avec le Milford sound comme ultime étape.
Du sud de l'île vers Milford sound, nous nous sommes baladés sur les rives de nombreux lacs (et il y en a ici!). Le préféré de Mymy est celui de Manapouri.
Et pour Franky ce sera celui de Te Anau.
 
 
Vue de notre camping avant d'aller jusqu'au Milford demain. Pour éviter la foule et le découvrir seuls, nous partirons aux aurores!
Allez hop apéro et dodo!
Bon finalement le Milford en temps que tel (actuelle photo) ne nous a pas tellement emballés...
...mais sur la route nous sommes tombés amoureux du mont Christina. Nous décidons d'aller la voir de plus près...
Et nous n'avons pas été déçus. Définitivement un joyau du parc national et notre plus belle rando!!
 
 
 
 
Dans le parc nous voyons pour la première fois les Kea, l'unique perroquet alpin du monde. Ces oiseaux sont considérés comme les plus intelligents au monde. Ils ont donc vite compris ce que l'Homme pouvait leur apporter et chapardent allègrement. Bon il faut aussi dire que certains touristes les y incitent en les nourrissant (énervant!)...
Du coup, les Kea grimpent sur les véhicules et cherchent ce qu'ils peuvent voler... cela a été notre cas et Mymy a vu passer le bec du Kea (qui est particulièrement crochu) très très près!
 
 
Le parc national des Fiordland ce sont aussi des balades dans les sous-bois de montagnes avec des fougères en veux-tu en voilà et nos premières traversées de ponts suspendus. 
 
 
Du bon pain (ce n'est pas si souvent!) et un houmous, la recette pour faire plaisir à nos papilles et notre estomac. Pause repas bien méritée au sein du parc national du Fiordland; c'est encore meilleur!
Derniers paysages du Fiordland avant de faire route vers Queenstown.
Pause essence... bon rien de palpitant nous direz vous mais cela nous permet de vous parler d'un petit point permettant de mieux comprendre la société néo-zélandaise.
En caisse des supermarchés, il y a deux personnes : une personne passant les produits et encaissant + une autre qui se charge de mettre les courses dans les sacs plastiques ; nous trouvons cela inutile et nous nous demandons comment cela peut être rentable.
Il en est de même pour les stations-service où une personne est dédiée à mettre le carburant dans notre véhicule. Cette pratique n’étant plus d’actualité en France, nous avons été gênés les premiers temps qu’une personne soit à notre service.
Enfin, dans les supermarchés, une personne est dédiée à regrouper les caddies laissés un peu partout. Ici pas de caddie-pass, du coup une fois les courses rangées, les caddies trainent sur les parkings.
Bref, ces exemples indiquent une société plutôt fainéante où le capitalisme est roi et donc où le service est poussé à son paroxysme ; une philosophie que nous pourrions résumer ainsi « si je ne le fais pas tant pis quelqu’un est payé pour ça et le fera à ma place ».
En NZ on est très nationalistes et les supermarchés donnent le ton.
Bon on ne le voit pas sur cette image mais les supermarchés donnent aussi le ton d'une société beaucoup plus libérale que l'Australie! Ici les magasins ouvrent en moyenne de 7h à 21h (si ce n'est pas plus tôt et plus tard) et ce 7j/7!
Les salaires démontrent un gap immense avec la patrie des kangourous. Ici le salaire de base est de 16 dollars l'heure soit 10€ comme chez nous. On est loin des salaires énormes australiens! D'ailleurs nombreux néo-zélandais partent en Australie pour mieux gagner leur vie et avoir plus d'opportunités de carrière.
 
Pour arriver à Queenstown, on longe d'abord les rives de son lac avec des arrières-plans et une eau sublimes! Gollum n'est pas loin...
 
Prenons un peu de hauteur avant d'aller en ville... on ne le voit pas mais le vent était d'une puissance affolante et la route bien pentue! Bref une Mymy pas trop rassurée dans le véhicule...

Queenstown est une ville ultra-touristique où se concentre un nombre impressionnant de campervans de toutes tailles et des agences de tourisme. Se garer dans cette ville relève du parcours du combattant ! Malgré cette concentration touristique, la ville est assez charmante et attrayante de par ses quelques rues 100% piétonnes, ses quelques jolies bâtisses, ses bars en terrasse, son chemin aménagé autour de son lac. La ville propose de nombreuses activités sportives été comme hiver ce qui la rend vraiment séduisante. Une ville où nous avons eu un sacré feeling et dans laquelle nous nous verrions tout à fait vivre quelques mois (la ville est trop petite pour rêver de s'y installer).

 
Take the apéro in Queenstown??? Nous on dit OUI!
 
Dans toutes les situations, on avance le tri des photos et le site même lorsque d'une averse...
Du tri! Halleluia! Ce n'est pas si fréquent en Nouvelle-Zélande. Pays qui manque, selon nous, de poubelles dans son ensemble. En revanche il n'y a pas à dire, niveau WC ils sont bien achalandés! Vous en trouvez partout sur votre route.
Vous pouvez aussi voir que, comme bien d'autres choses, les inscriptions sont en anglais et Maoris. Ici, à la différence des aborigènes d'Australie, les Maoris existent et ont une place dans la Société. 
Miam un bon burger (réputé) devant le lac!
Sur les hauteurs de Queenstown.
On ne va pas quitter Queenstown sans effectuer un saut à l'élastique (enfin Franky!). C'est ici la patrie de cette activité. Alors GO!
 
 
Quittons Queenstown pour Wanaka où Franky va retrouver une connaissance.
Route via des vallées de vignes...
On the road again directement la côte ouest.
 
Apéro...
Sur la côte ouest, nous partons à la découverte du glacier Franz Josef.
 
 
Nous y rencontrons deux courageux que sont Julie et Vincent un couple de poitevins qui parcourent la Nouvelle-Zélande sur deux roues. Lors de notre échange nous avons été intéressés de croiser leur ressenti sur le pays avec ce mode de déplacement alternatif. Nous qui pensions que les vélos avaient leur place sur les routes de Nouvelle-Zélande avec des pistes dédiées à certains endroits, Vincent et Julie nous informent du contraire. Ils sont déçus du peu de place laissée aux vélos aux pays des kiwis où la voiture est reine. Pour Julie et Vincent, sur le fond de l’expérience, les paysages les ont envoûtés par leur beauté mais tout comme nous mais ils sont relativement déçus du manque d’aventure et de terroir (marchés, fromages…) offert par le pays.
Des panneaux indiquant que la route doit être partagée entre tous les moyens de transport sont présent mais les voitures en décident souvent autrement frôlant les courageux de la pédale….horrible ici d’être dans un mode de déplacement alternatif (piéton par exemple car il n’y a pas des trottoirs partout).
La route continue vers le nord toujours dans un décor d'une immense beauté.
Sur la côte, nous nous arrêtons dans un village connu pour accueillir de nombreux kiwis. Nous les avons donc chercher, chercher et chercher encore mais sans succès. Mymy a même tenté une balade de nuit qui est le meilleur moment pour les apercevoir mais en vain.
Mais malgré la déception, comme toujours, nous profitons du front de mer pour prendre l'apéro avant de trouver où dormir...
En poursuivant notre route, nous tombons sur un joyau bien caché que sont les gorges d'Hokitika. Peu connues des voyageurs, celles-ci valent vraiment le détour!
 
 
Eh oui on est bien au pays des fougères... petites et immenses!
L'occasion pour nous de déguster le plat populaire de la région et en Nouvelle-Zélande que sont les Whitebait (poissons de friture). Ici ceux-ci sont cuisinés dans une omelette servie sur une tranche de pain de mie. Pas de la haute gastronomie mais ce n'est pas mauvais. Les poissons ne donnent pas tellement de goût au plat. Mangez sans regarder sinon les petits yeux des poissons qui sont bien visibles pourraient vous freiner...
Dernier point d'intérêt avant de rejoindre le nord-ouest de l'île du sud: les pancake rocks (les roches en forme de crêpes). Balade sympathique pour observer ces bizarreries de la nature...mais sans plus. 
 
Au pays des Kiwis...
...le meilleur moment reste encore et toujours le soir avec apéro sur une plage au coucher du soleil et quel coucher de soleil!!! Le plus beau de Nouvelle-Zélande pour nous.
 
 
 
En cette période de fête (Noël arrivait à grands pas à cette période), nous faisons nos courses. Le prix des champagnes nous a refroidit!
Puisqu'on en vient à parler nourriture, il faut qu'on vous dise, en Nouvelle-Zélande nous sommes complément fans de leurs produits vendus en vrac en libre service! On militerait presque pour que cela se développe en France...
Et puis nous avons fêté Noël... sur une plage de la région du nord-ouest de l'île. Enfin nous avons fêté le 24 au soir et nous nous sommes sentis bien seuls! En effet dans les pays anglo-saxons, le 24 au soir ne se fête pas. Le jour le plus important est le 25 puis le 26 pour l'ouverture des cadeaux (appelé le boxing day). La veillée de noël, seuls les territoires francophones ou d’héritage francophone y prêtent autant de valeur. 
De toute façon, fêter noël dans un pays de ce genre est complément en décalage. En effet, alors qu’en France on se réunit en famille au chaud à l’intérieur pour des gueuletons interminables, en Nouvelle-Zélande c’est barbecue, jeux de plage ou du moins d’extérieur…
Nous avons adoré vivre cette fête de façon différente mais tout en ayant la nostalgie des noëls européens où une vraie féerie opère avec les illuminations des rues, les marchés de noël, le vin chaud…
Notre gueuleton! Enfin ceci n'est que l'apéro, suivront le poulet, le fromage et le dessert.
Une préparation au top. 
Et la star du jour est même venu nous faire un coucou!
Entre Noël et jour de l'an pendant que vous vous les cailliez, nous nous avons pris la route pour le parc naturel Abel Tasman.
Une découverte inattendue de la Nouvelle-Zélande: des paysages de sable blanc et d'eau azur, pas l'image que nous en avions, on a adoré!
Devant de tels paysages, on a pas pu s'empêcher de se mettre à l'eau. Bon elle est belle mais glacée!
 
 
Les paysages d'Abel Tasman se découvrent uniquement à pied sur un chemin d'une 50aine de kilomètres. Tombés sous le charme, nous décidons de parcourir une partie du chemin et de planter notre tente dans un des campings prévus.
Par moments, le son des grillons nous rappelle le sud de notre hexagone. Nous avons l'impression de ne pas être en Nouvelle-Zélande....
 
 
Pour rejoindre le lieu où nous élirons domicile pour la nuit, nous parcourons de longues plages désertes et immaculées.
Les moules de Nouvelle-Zélande à l'instar de leurs rugbyman sont 10 fois plus mastoc que les nôtres!
Et enfin nous y voilà! le plus beau panorama qu'il soit possible d'avoir pour faire un bon dodo après environ une journée de 20km de marche.
Nous prenons nos quartiers dans nos hamacs...dure dure la vie de voyageurs!
Après Abel Tasman, notre route reprend direction le nord-est. En parcourant les route du nord-ouest de l'île, nous nous régalons de fruits vendus sur les bords de route ainsi que de glaces faits avec des vrais fruits! Ah oui l'occasion pour nous de vous évoquer ce délice de Nouvelle-Zélande. Les glaces sont faites avec des vrais morceaux de fruits mixés sous vos yeux. Juste une tuerie!
 
Et parfois on peut même demander à ce qu'elle soit recouverte de chocolat fondu...on en salive rien que d'en parler!
Pensées ici pour Xav' car cette pratique de recouvrir la glace de chocolat est également réalisée au Québec où nous avions déjà pu nous en régaler.
Sinon autre spécialité de la Nouvelle-Zélande: les boysenberries. Ces fruits ont été créés et sont cultivés uniquement en Nouvelle-Zélande. Il s'agit d'un hybride entre la framboise et la mure.
 
Cap vers le nord-est et la région des Malborough sounds. Une région où nous n'avons fait que passer car sans bateau et sans s'aventurer sur un track de quelques jours, il est difficile de la découvrir. En tous cas, le peu que nous ayons vu nous a plu et correspond entièrement à l'image que nous avions de ce pays entre terre et mer.
 
La région du Malborough est aussi connue dans le pays pour ses vignes et sa production de vin.
Nous passerons notre journée du 31 à la piscine avec jacuzzi dans la grande ville de la région avant de filer sur la côte est pour fêter l'arrivée de 2018!
Notre repas de réveillon sur une plage immense de graviers noirs de la côte est. Certains locaux font des feux de joie avec le bois mort.
2018 nous accueille sous un bel arc-en-ciel.
 
Nous participons à la coutume locale du feu de joie peu avant de passer en 2018.
Notre voisin de camping avec qui nous avons échangé la veille a un camion qui plait à Franky... allez savoir pourquoi...
Sur la côte est, nous découvrons Kaikoura, un village connu pour ses colonies de phoques!
Nous pouvons les approcher d'assez près à certains endroits! Les voir évoluer dans cet environnement est spécial tout autant que l'odeur 😉
Au moment de notre venue, les petits venaient de naître...trop choupi!
 
 
 
Couple avec bébé à l'arrière.
 
Avant de descendre sur Christchurch et de finir notre périple sur l'île du sud, nous rentrons à nouveau dans les terres pour découvrir la région d'Arthur pass. Une super découverte!
 
 
Petite virée dans une grotte pour Franky (eau trop glacée pour Mymy)...
Dernier apéro en pleine nature...
...et dernier clin d’œil aux kiwis....
Dans la région on a croisé cet étrange panneau. Mais quel est cet animal dont nous n'avons jamais entendu parler?
Alors les Moa est une espèces d'oiseau géants totalement dépourvus d'ailes pouvant atteindre plus de 3 mètres de haut. Ils ont disparu après l'arrivée des ancêtres des Maoris. 
Bref aucune chance de les croiser...quels blagueurs ces kiwis!
Arrivée à Christchurch et fin de notre road trip. Nous découvrons une ville encore meurtrie par le terrible tremblement de terre qui a eu lieu ici en 2011.

Nous ne sommes pas tombés en amour pour la capitale de l’île du sud, une ville aux allures tristes, ville fantôme où la vie n’est plus. De nombreux terrains vagues sont autant de stigmates d’un passé où de nombreux bâtiments dynamisaient la cité.

Des artistes aident à redonner des couleurs à la ville et l'aider de se relever de cet événement.
 
 

Un artiste a rendu hommage aux victimes du tremblement de terre de 2011 en disposant 185 sièges tous différents. Ces sièges uniques sont à l’image des disparus eux  aussi uniques, les sièges sont vides car ces personnes sont présentes sans être là.

 
Le diable se cache dans les détails et c'est en mettant de la gaieté dans tout (même les plots en plastique) que la ville sortira grandie de son malheureux passé.
Ceci n'est pas l'oeuvre d'un artiste... quoique peut-être Rennais... 
Photo prise par Mymy (faut-il le préciser?) et qui l'a fait bien marrer!
Bon sinon à Christchurch on a flané et on s'est régalé; bref, on a profité du peu de ce que peut offrir la ville.
 
Il est content hein?!
Lors de cette distribution gratuite de pot de glace Ben & Jerry, nous avons voulu récupérer le couvercle pour le garder pour plus tard mais le vendeur nous a dit que cela n’était pas possible. Lorsque Franky lui a demandé pourquoi, celui-ci a répondu qu’il ne savait pas mais qu’il appliquait la politique du groupe. Cet exemple illustre à merveille le manque d’esprit critique et l’application bête et méchante des règles par les anglo-saxons qui nous exaspère parfois...
Cette première partie de voyage aura été faite en duo mais désormais direction l'île du nord pour retrouver Antoine et Laura afin de partager une nouvelle aventure.

 

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