Top End-1 : chaudement conquis !

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Le Top End désigne l’extrême nord de l’Australie, une région qui résume à elle seule l’Aventure: parcs naturels, pistes rouges, sources chaudes, vie sauvage développée et un climat toujours chaud!

 

 

Nous voici dans le Top End, extrême nord de l'Australie, une région comptant de nombreux parcs naturels et une ville qui nous a beaucoup plu: Darwin.
Sur la route pour Darwin, nous avons à nouveau traversé un désert avec des pubs perdus et très excentriques. On vous laisse juges. 
 
Toujours sur la route du Nord en direction de Darwin, les petites villes de Mataranka et Katherine sont connues pour leurs sources chaudes. Nous avons pu goûter au bonheur d'eaux cristallines et chaudes en pleines nature. 
Autant certains endroits sont vraiment sauvages, autant étant en Australie ici, la plupart des piscines naturelles sont bien aménagées et les Australiens s'y croient comme dans une piscine en apportant leur frites en mousse (appelées ici des "noodles"). Bon comme partout, beaucoup de "grey nomads" dans ces endroits éloignés des villes...

A Mataranka, nous avons rencontrés John et Janet un couple de retraités (encore !) néo-zélandais en vacances dont vous 
entendrez certainement parler prochainement car nous avons été invités à les retrouver chez eux au nord d’Auckland.

Dans le parc de Mataranka, la nuit a été perturbée par des ânes apparemment sauvages qui vivent dans les alentours. Ceux-ci ont galopés et hennis tout proche de notre voiture. Vraiment impressionnant voire flippant en pleine nuit ; surtout quand on aurait bien envie de faire la petite commission en pleine nuit…
A Katherine, nous avions notre première expérience HelpX (équivalent au Wwoofing).
Avant cela, petit tour dans les gorges de cette ville. A notre arrivée, les feuilles des arbres nous sont apparues bien noires... 
En descendant, une forte odeur nous a pris le nez et un brouhaha assourdissant été présent, en regardant bien plus près, ce que nous pensions être des feuilles s'avéraient être des chauves souris; par centaines voire par milliers!
Et puis alors pas petites les bestioles... Ce fut notre première approche avec ces bêtes que qui vont nous accompagnées dans tout le Top End. Nous avons souvent pensé à toi Mel car la cohabitation avec ces bestioles peut s'avérait complexe de par l'odeur et leur nombre parfois flippant.
Gorges de Katherine
Vous vous rappelez que dans le désert nous vous avions parlé des routes inondées l'été? eh bien ici la hauteur des flux d'eau dépassent des records... oui oui vous lisez bien; 6 mètres d'eau!
Notre 1ère expérience en HelpX fut décevante. Sans être terrible, celle-ci n’a pas correspondu du tout à nos attentes. Nous avions choisis de partager la vie d’un couple (Francesco et Ida) à Katherine qui disait avoir des manguiers et bananiers mais surtout qui proposait de partager des séances de yoga/ méditation et nous faire découvrir le véganisme (pas de nourriture provenant de l'animal).

Dès notre arrivée, l’accueil a été très spécial et peu chaleureux. Francesco nous parlait de nous faire découvrir le yoga en vidéo. Froid et distant, nous étions mal à l’aise. Nous avons découvert un couple qui s’est enfermés dans son extrêmisme du bien-être sans parvenir à l’incarner et le transpirer (et peut-être à l'atteindre tout simplement...) ; c’était même le contraire. Leur maison (tout y est blanc) sans vie (couple aux alentours de 45 ans sans enfants) a ajouté à ce sentiment.

Le travail qui nous a été donné de faire se résumait à des travaux de bricolage et jardinage mais au-delà de cela l’échange n’est jamais arrivé voire s’est empiré. Excepté une virée aux bains de Katherine, Francesco faisait sa vie seul sans vraiment tenir compte de notre présence. Il avait sa petite vie rythmée et personne ne devait casser ce rythme. Ida, infirmière, travaillait en décalé et nous l’avons peu vue. A chaque fois elle était la seule encline à échanger avec nous notamment sur le véganisme. Nous avons pu apprendre quelques recettes. Après 2 jours, nous sommes partis.

Malgré tout, cette expérience nous aura fait réfléchir sur cette façon de vivre. Quelle tristesse d’avoir une vie cadrée, sans folie, où vous vous êtes enfermés dans vos certitudes. Ok de se faire du bien et de vouloir protéger la planète mais si c’est pour avoir une vie insipide, est-ce vraiment utile ? Le plaisir est important dans la vie. Seule la dose est poison ; alors modérons nos choix de vie mais vivons !

Apprendre le bien-être, l’exercer via le yoga ou la méditation, cela a-t-il une utilité si on ne le transpire jamais ? Certaines personnes sont heureuses et cela se sent et se partage avec ou sans yoga. Soit on est heureux et cela se voit, rien ne sert de le croire ou le dire mais tout simplement l’être !

Egalement, nous avons réalisé (ne vous enflammez pas !) qu’avoir des enfants dans une vie permet de ne pas se construire une vie d’habitude, cadrée, rythmée comme on l’a voulu. Les enfants égayent une maison (ils sont relous quand même !), donnent de la vie, évitent de s’enfermer (système de pensées, génération, vie sociale, certitudes, routine…)
 Avec Francesco nous sommes allés dans une déchèterie que nous qualifierions plus de décharge. En Australie, dans les espaces reculés, nous sommes déçus de noter que la gestion des déchets est chaotique. En fait, les Australiens ont un tel territoire que la gestion s'avère difficile certes mais c'est aussi un argument pour sacrifier des surfaces entières dédiées à des dépotoirs à ciel ouvert. 
Qui l’eut cru pour un pays aussi développé, internet est vraiment une galère en Australie !
Les Mac Do étant des lieux où nous avons internet assuré (bon débit et sans coupure) du coup, lorsque nous sommes dans des villages où il y en a un et que nous savons que le futur gros village ou grosse ville est à des centaines de kilomètres, nous y passons un moment. 
Une fois nous voulions prendre des potatoes uniquement mais, surprise, il n’y en a pas. Ici c’est frites « normales » ou frites à la crème de truffes…excusez du peu ! Du coup on a goûté et franchement c’est pas mauvais ! Cela existe peut-être en France aussi mais vu qu’on va pas au Mac Do on sait pas. Si les habitués peuvent nous dire ce qu’il en est…
Et comme à Mac DO, il n’y a pas de prise pour recharger, et bien, on va faire un tour à la bibliothque municipale.
Dans la ville de Katherine, lors d’une matinée à la bibliothèque, nous avons rencontrés Amanda qui nous a invités à venir chez elle dans la journée. Finalement vu que nous avions pas mal à faire, nous y sommes allés le soir pour l’apéro mais nous n’avions qu’1h30 car nous étions attendus par notre premier hôte HelpX le soir même.
L'Australie est à l'instar des USA un pays de la malbouffe où vous l'avez vu, les fast food sont nombreux et souvent très bien équipés en réseau internet ce qui les rend attractifs. Au-delà de cela, les légumes, même si produits sur le sol australiens, sont très chers. Les grandes surfaces sont remplies de produits sucrés ou salés (chips, chocolats, bonbons...). 
Pour se donner bonne conscience et tenter d'éduquer les enfants à aimer les fruits, les grandes surfaces distribuent gratuitement un fruit par enfant. 
A l'entrée des villes, les panneaux publicitaires défigurent le paysage et encombrent votre champ visuel. On ne sait plus où donner de la tête; trop d'infos tue l'info...
Bienvenus à Darwin, ville moderne, multiculturelle (porte d'entrée pour de nombreux asiatiques), jeune, dynamique, à taille humaine (150 000 habitants), au bord de mer, très agréable et accueillante pour les vélos (rare en Australie). Nous avons adoré cette ville, si une telle ville existait en France, nous y élirions domicile sans hésiter!!!
 
 
Piscine d'eau de mer de Darwin 
Darwin, à la pointe de la nouveauté, développe un concept de véhicule sans chauffeur. Vraiment rigolo et novateur.
 
 
Lors de notre balade dans la ville, nous avons souri devant ce panneau...
Règles pour traverser un passage piétons
Enfin une ville qui soutien les modes de déplacement propres en Australie! 
En général, les pistes cyclables sont peu nombreuses et les piétons ne sont pas prioritaires sur les voitures... ça nous change!
Comme vous en avez l'habitude, un petit trait d'humour australien qui nous fait toujours autant sourire...
 
Darwin donne sur la mer de Timor d'un émeraude surnaturel.
Lors de notre balade à vélo, nous avons pu pousser plus loin que le centre ville et découvrir des quartiers de riches propriétaires où nous nous serions crus dans Desperate Housewifes. 
Ici on ne gare pas seulement sa voiture devant chez soi mais également son bateau...
 
Tous ces riches retraités se retrouvent autour d'une partie de criquet mais ce quartier est également très vivant avec sur une autre partie des cafés et bars branchés (pour leurs enfants ou plutôt petits enfants 😉 )
Au cours de notre balade, nous avons longé toute la côte de Darwin faite de belles plages désertiques et toujours avec cette magnifique eau azur.
Darwin au loin
 
 
 
Mindil Beach reste la plus connue des plages de Darwin; surtout pour son coucher de soleil chaque soir aussi beau. Chaque jeudi, un grand marché se tient à l'arrière de la plage. L'occasion de manger des plats du monde entier et de se prendre un smoothie. 
En Australie, c'est la folie des smoothies, des milkshakes et autre thikshakes avec ou sans lait de coco à tous les goûts de fruits possibles et imaginables. Du coup, on s'en donne à cœur joie, un régal!
 
 
 
 
 
 
Lors d'une sortie sur Darwin, nous avons mangé le fameux poisson local: le Barramundi. Ce poisson ne vit que sur les côtes et cours d'eau du nord de l'Australie et sud de l'Asie. Sa chaire est blanche mais quasiment aussi grasse que celle du saumon, un délice! 
Pour goûter cette emblème locale, nous avons choisi un petit resto dont le nom nous a inspiré... dédicace à notre Mo!
Normalement servi sur un lit de frites, notre Barramundi parait bien perdu dans sa barquette... eh oui nous avions joués aux raisonnables et avions pris une salade...
 
En Australie, le service dans les restaurants et pubs est quelque peu surprenant pour les européens (et surtout les Français). En effet, ici vous devez tout faire seul. Non seulement on ne prend pas votre commande mais vous devez aller la passer seul mais une fois la commande prise, on vous donne un petit boitier qui vous sonne pour aller chercher votre plat quand celui-ci est prêt (principe du Boomerang...). Bref, le terme de serveur et serveuse est un peu voire beaucoup loin du concept que nous nous en faisons.

Dans le Nord, en hiver, on ne se pose pas la question du temps qu’il fera, il ne se passe pas une journée où il ne fait pas un soleil éclatant avec des températures aux alentours de 33°C de moyenne (nous avons pu avoir jusque 36°C à l’ombre !). Bref, un ciel bleu sans nuages depuis 3 mois désormais...

mais avec la conséquence directe est qu’il y a de forts risques de feux de forêts avec des restrictions possibles dans les free camps.

Particularité en Australie : on peut personnaliser sa plaque d’immatriculation. Cela donne lieu à certains noms sympas.

Avant de quitter cette parenthèse à Darwin, un peu de ménage s'impose pour notre voiture avant de reprendre la route.
Nous reprenons la route vers les parcs naturels aux alentours de Darwin...
Comme par le passé, nous croisons des routes désertiques sur des centaines de kilomètres avec des élevages plus ou moins en liberté (pas de clôtures).
A la découverte des nombreux parcs, nous avons emprunté ces fameuses pistes de terres rouge qui font l'image sauvage de l'Australie. Ce fut nos premières expérience dans des milieux plus sauvage et accidentés.
 
Notre voiture avec notre tente sur le toit a été notre fidèle compagnon de route.
Le parc de Litchfield est composé de plaines sèches, de termitières de tous types, de cascades, de trous d'eau douce; des paysages de cartes postales qui nous ont enchantés et rafraîchis!
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Parc de Litchfield
Malgré la chaleur, certaines rivières sont encore bien fournies en eau... pour celle-là ne voyant pas la profondeur, nous avons préféré ne pas la traverser. Mais, cela n'est que partie remise...

Nous avons observé qu’en Australie, le drapeau est utilisé comme base de mode. Nombre d’habits, serviettes, maillot de bain, chapeau sont aux couleurs du drapeau à la Southern Cross (désolés pour la qualité de la photo mais celle-ci a été volée...). Nous avons fait le constat qu’en France, nos couleurs sont confisquées par les extrêmes car affichées un drapeau français à l’extérieur de chez soi ou porter un t-shirt bleu blanc rouge est tout de suite vu comme nationaliste.

Parc d'Edith Falls
Parc d'Edith Falls
Parc d'Edith Falls
Parc d'Edith Falls
Parc d'Edith Falls
Berry represent!
A Berry Springs, les consignes de sécurité sur la qualité de l'eau ne donnent pas vraiment envie de piquer une tête...
Mais l'eau est si belle que personne ne résiste...ni nous!
Nous nous sommes rendus à Berry Springs un dimanche. Le parc à côté est alors rempli de familles venues pique-niquer. Mais attention en Australie, on ne pique-nique pas avec une petite nappe à carreaux rouges, une salade et des petits sandwichs. En Australie, on apporte sa tonnelle immense, ses chaises, ses glacières électriques remplies de sodas et bières et son propre barbecue. Bref, tout est en plus grand plus imposant comme leur pays, leur voiture, leur réaction mais aussi... leur bonne humeur et gentillesse.  

Comme on l’a déjà dit, nous avons le temps de contempler les choses plus simples tels que les ciels étoilés, les levés ou les couchers de soleils. Choses dont nous ne profitions peut-être pas assez dans notre quotidien. Que ce soit dans les zones humides, sur les plages, au milieu du désert ou bien au cœur des parcs, nous avons pu admirer des couchers de soleil à couper le souffle. Parmi tous ceux-là, ne pourrions donner une préférence. Tous sont uniques et magiques ! Voici un petit florilège.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La voie est indiquée pour continuer le chemin du bonheur, alors suivons-le...

...nous n’avons plus qu’à reprendre notre bâton de pèlerin et nos grosses chaussures de marche 😉

 

 

 

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2 Responses

  1. Salut les Cousins, j’espère que cette aventure ne va pas trop vous retourner le cerveau… Quelle surprise de lire votre note sur les gosses… Profitez encore pleinement de votre road trip : on préférerait que Mymy « dépote le gluant » en France… Continuons à nous faire rêver! Bisous frais de Grenoble

  2. « Dépoter le gluant » : ahaha trop fort! En tput cas il se sont bien entrainés sur les p’tit Kangouroux!!

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