Top End-2 : vis ma vie de Ranger

Classé dans : Australie | 2

Poursuivons la découverte du Top End avec l’envoûtant et sublime parc de Kakadu. Nous avons aussi eu l’occasion de partager la vie de Rangers dans une réserve naturelle de zone humide. Une expérience unique et privilégiée!

 

Poursuivons avec la région du Top End
Parmi les parcs naturels du nord, le plus connu est incontestablement Kakadu. Beaucoup de backpackers rencontrés nous ont dit l'avoir évité car l'entrée est chère (comptez 25 euros) et que ceux-ci préféraient Litchfield. Nous ne regrettons pas du tout notre choix de ne pas avoir écouté ces conseils. Kakadu est définitivement un immanquable et restera (pour Mymy surtout) l'un de nos préférés.
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
A Kakadu, entre la saison sèche (dry) et la saison humide (wet), les différences hygrométriques sont tellement importantes que le parc est transformé. Selon les saisons, les chemins sont différents. A plusieurs reprises, nous nous sommes dit qu'il pourrait être intéressant de voir le Top End à la fin de la saison humide (pendant cela doit être horrible avec des pluies diluviennes).
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu (le point de vue le plus époustouflant pour Mymy; une larme de joie serait presque venue...)
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Parc de Kakadu
Kakadu est surtout connu pour ses peintures aborigènes plus ou moins anciennes
A certains endroits pour protéger les roches, du silicone est inséré dans les fissures pour éviter que des pans ne se détachent entraînant alors la perte de ces dessins centenaires.
 
 
 
 
Regardez bien au milieu de cette peinture, vous verrez un petit personnage dessiné en blanc. Il représente un européen. Ce dernier a les mains dans les poches car les aborigènes peignaient tout ce qu'ils voyaient et ont représenté les premiers blancs ainsi.
A Kakadu un seul passage est inondé. Nous ne l'avons pas traversé mais certains ont essayé et ils ont eu des problèmes... 😉
Quand on vous disait que ce parc est fait pour Mymy...
...vraiment fait pour elle car les esprits Mimi sont omniprésents à Kakadu.
A Kakadu, comme partout dans le nord et en Australie, on peut croiser de nombreux animaux... plus ou moins sympa...pensée pour toi Nico!
 
 
Dans la réalité, on a surtout vu des animaux inoffensifs.
Ici vous voyez des fourmis vertes autour de leur nid. Ces dernières peuvent être attrapées et on si vous leur léchez le derrière vous aurez en bouche un petit goût de citron... les aborigènes les utilisent pour donner du goût à certains plats ou boissons.
Il en existe aussi qui ont les fesses au goût miel...
 
 

Dans les parcs naturels, les oiseaux sont nombreux et divers; Mymy s’est acharnée à les prendre en photo mais pour avoir un bon rendu, il faut du matériel bien plus puissant (zoom) donc pour la majorité les images ne resteront que dans nos têtes....




… sauf pour un oiseau endémique et donc emblématique de l’Australie qu’est le Kookaburra. Instant magique où l'un d'entre-eux est resté quelques minutes tout proche de nous!
 
 
 
Cet oiseau qui marche avec grâce sur les feuilles de nénuphars sans les faire couler est surnommé "oiseau de Jésus" car on a l'impression qu'il marche sur l'eau
 
 
 
Entourés de ces nombreux oiseaux, nous avons souvent pensé à Xav' qui serait au paradis ici!
 
 
 
 
Bon il y en a quand même des moins sympas...au début on était moyennement rassurés et finalement on s'en ai fait des potes 😉
 
Humour Australien, encore...
On en est plutôt fans!
Point d'observation stratégique de Franky
 
 
 
 
 
 
 
En Australie, il y a deux types de crocodiles:
- les crocos d'eau de mer (qui peuvent aussi vivre dans les eaux douces), appelés les "Salties", qui sont agressifs et dont il faut se méfier
- les crocos d'eau douces (vivant que dans l'eau douce), appelées les "Freshies", qui ne sont pas agressifs. Parfois, vous pouvez nager dans des rivières ou lacs où il y en a...Ils n'attaquent que s'ils se sentent agressés.
 
 
 
Celui-là c'est le plus gros que nous ayons vu. On ne sait pas si vous verrez bien mais en gros le gros truc qu'on dirait un rondin dans l'eau c'est bel et bien une belle bête qui peut vous tuer en 2 secondes et qui fait de 5 à 6 mètres de long!
Pour finir le paragraphe sur les animaux, sur une aire de camping déserte nous avons entendu des bruits très bizarres provenant d’un animal non identifié pendant la nuit ; buffle, dingo, taureau, cochon sauvage… ??? Nous avons cherché avec les traces de pas le matin mais sans vraiment donner réponse à cette énigme.
Un autre jour, nous pensions avoir écrasé un animal traversant la route et finalement, il s’agissait d’un dingo que nous avons évité de peu.
Ah oui après les crocos, dans les parcs, il faut faire très attentions aux Buffles qui sont très agressifs...
On vous rassure, celui-là on l'a vu de loin et derrière une barrière....
Les espèces végétales ne sont pas en reste dans les parcs naturels. Nous avons notamment adoré les arbres à écorces de papier.
 
 
Dans les parcs de zones humides, les nénuphars sont légion et tout aussi superbes les uns que les autres. On a été fascinés par les feuilles complément imperméable à l'eau. Magnifique de voir l'eau couler sur elle...la nature nous épatera toujours.
La graine du nénuphar (une fois la fleur fanée) se mange. Nous avons eu l'occasion de goûter et franchement pas mauvais du tout; on dirait une cacahuète molle...
 
 
 
 
 
Les campings dans les parcs sont payants mais tout tient sur la confiance car vous mettez (ou non) votre paiement dans une boite à l'entrée. Peu ou pas de vérification...
Sans douche pendant des jours d'affilé, on teste notre douche solaire.
Au menu de "nos soirées" camping: souvent patates au feu de bois. Nous disons "soirées" mais nous devrions plutôt dire "fin d'après-midi" ici on se couche au grand max vers 20h le soleil se couchant (cela dépendant des endroits) entre 17h et 18h... 
Papy Franky et mamy Mymy ont pris un vrai rythme de vieux! Levés vers 6h-6h30 et couchés vers 19h30-20h...

La nuit dans les campings, lorsque vous éclairez au loin, vous voyez des points luisants par centaines… si vous vous approchez vous verrez que ce sont des araignées. Parfois celles-ci sont petites et parfois beaucoup plus grosses !

La nuit, le bush grouille de vie. Dans notre tente en hauteur, nous avons adoré entendre les bruits hallucinants des animaux tout en regardant le ciel étoilé. Seul problème du bush : les bataillons de moustiques (les mouches qui piquent appelées « sunflies » la journée) vraiment insupportables. Mais ceux-là ne gâcheront pas le souvenir que nous aurons de ces nuits hors du réel !

 

En Australie, on ne rigole pas avec le camping. Pour certains, ils ont des équipements de compétition où camper c'est un peu comme ramener sa maison avec soi. Nous avons vu tous types de caravans, vans, camping cars, trolleys aménagés tous aussi différents et sur-équipés les uns que les autres.
 
Après notre déception à Katherine lors de notre première expérience HelpX, nous avons retenté et avons rejoins une équipe de rangers. Nous voilà donc rendus dans la petite réserve naturelle de Fogg Dam qui n’est même pas indiquée sur notre carte routière. En fait, il s'agit d'un marécage qui s’est développée suite à l’action de l’homme qui souhaitait initialement exploiter le riz dans la région. Finalement des centaines d’espèces d’oiseau (environ 200 espèces) ont pris possession des lieux qui est désormais une réserve naturelle.
Nous sommes tout de suite tombés amoureux de Fogg Dam, de ses habitants ailés aux différents chants, de sa luminosité si particulière, de sa taille humaine et de sa tranquillité. Le parc se limite à deux sentiers de randonné de moins de 5km que nous avons débarrassés de ses feuilles à deux reprises.
Le soir, l’atmosphère y est encore plus magique avec une activité animale intense : chants d’oiseau en pagaille, nuées d’oiseaux qui se regroupent de tous côtés et un coucher de soleil qui laisse sans voix (voir Top End-1). Avec les nombreux chants d'oiseaux et le survol des oies sauvages dans le parc, nous avions souvent la chanson "Le chasseur" de Michel Delpech en tête.
 
 
Les rangers sont une sorte de DDE pour les parcs naturels qui assurent la sécurité pour les visiteurs (nettoyage des sentiers, éloignement de possible crocodile…) et la nature (feu, ramassage des déchets, lutte contre le braconnage notamment via des clôtures…)
Le rythme de travail est plutôt à la cool même si certaines tâches sont très physiques et éprouvantes notamment en plein soleil comme refaire les clôtures !



Nous avons débarrassés toute une zone du parc des déchets.
Jonny, le ranger avec qui nous étions le plus souvent et qui nous a très bien accueillis, a été ranger dans le centre de l’Australie et nous a indiqué qu’il n'y avait pas autant de déchets. Les aborigènes et les locaux ne font pas de dépôts sauvages alors que dans le nord, c’est bien différent.
 
Jonny avec qui nous avons passé toute notre semaine est un ranger qui aime à son travail et qui regorge d’information sur la nature. Nous avons pu partager de nombreuses bières avec lui à échanger sur diverses choses très intéressantes.

Nous avons était surpris des salaires des rangers qui sont assez élevés (pour un débutant 30 000€ annuels avec logement quasi-gratuit et habits de travail fournis !). Ici un ranger a un statut équivalent à un fonctionnaire (payé par l'Etat) mais en Australie, un fonctionnaire comme un salarié du privé ne l'ai jamais à vie et peut être licencié.
Nous logions dans une maison de ranger inutilisée depuis plus d’un an ; du coup la propreté laissait à désirer. D’ailleurs, avant de nous poser nous avons d’abord retirer les dizaines de petites grenouilles mortes qui gisaient dans les différentes pièces de la maison. Propre ou pas, cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés un « chez nous » pour nous poser un peu et cela fait un bien fou.
La maison et le système de clim’ n’a pas été utilisée depuis longtemps alors nous avons eu la bonne surprise un soir de mettre la clim’ et d’avoir de la compagnie dans notre lit juste en-dessous… coucou monsieur gecko !
 
Un jour, nous avons accompagné les rangers qui devaient remettre "de la chaire fraîche" dans le piège à crocodiles...
Première étape: découper un walabie... à la tronçonneuse, normal!
 
Deuxième étape: aller remplir le piège.
et pour cela nous avons eu la chance de monter dans l’aéroglisseur des rangers.
 
Mais surtout, Dean, le chef, nous a permis de faire un tour d’une demi-heure pour parcourir tout le parc, une vraie chance pour nous ! Non seulement c’est une chance unique de découvrir le parc autrement mais surtout c’est la possibilité de pouvoir se balader sur ces bateau si particuliers. Comme cela était un rêve pour Franky (qui en rêvait notamment dans le Mississippi), nous avions pensé à peut-être faire une balade sur un aéroglisseur avant de quitter le nord mais nous hésitions car c’est tout de même 150euros par tête ! Grâce aux rangers de Fogg Dam, nous avons pu vivre cette expérience gratuitement et dans un cadre que nous avons aimé contempler.
 
 
 
 
 
Et les chanceux du jour s’appellent Franky et Mymy : nous avons eu le droit de conduire l’aéroglisseur !
 
 
Le territoire du nord compte 200 rangers sur l’ensemble des parcs et réserves naturelles mais désormais il faut en compter 202 ! 😉
Nous avons été comblés par cette expérience hors du commun et riche en différents points de vue.
Petit clin d'oeil, les rangers ont même posté un article relatant notre travail à leur côtés pendant cette semaine sur Facebook!
 

 

 

 

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2 Responses

  1. super les jeunes malheur que de beaux souvenir

  2. Amélie John

    For the Eyes of a Ranger are upon you;
    Any wrong you do, he’s gonna see.
    When you’re in Texas, look behind you,
    For that’s where the Ranger’s gonna be
    bises à trivette !

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